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mercredi, 07 novembre 2007

LE LIVRE DE LAURA VANEL-COYTTE (collection arabesque)

J'AI ENFIN RECU après avoir patienté une semaine le livre de :

LAURA VANEL-COYTTE : PAYSAGES AMOUREUX ET EROTIQUES

Elle vient de le publier tout récemment.

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Ce recueil est divisé en 3 parties : POEMES A MON MARI, POEMES DE JEUNESSE, TEXTES EROTIQUES.

                                                              

En le lisant, j'ai exploré avec elle des paysages comme "états de l'âme" centrés sur le sentiment amoureux et la sensualité.

J'AI AIME !!!! A VOUS DE LE DECOUVRIR !!!

N'hésitez pas à le commander sur son site : http://lauravanel-coytte.hautetfort.com

ou directement sur : http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiq...

 

"Des instants exaltants", des "corps à corps ardents" "quelquechose d'infiniment fou" "ton sourire est mon espérance""toi ma famille et mon couple" : tous ces mots l'on peut les lire dans ce recueil plein d'amour et de tendresse.

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (7)

Juliette s'intéresse à tout, même à ce qui se passe dans l'espace, en ces jours de novembre. Elle note l'opération Apollo XII :

- le 19 novembre, alunissage des cosmonautes. Marche sur la lune de Charles Conrad et Alan Bean. Ils ramènent 45 kilos d'échantillons lunaires et la caméra de la sonde Surveyor 3 qui s'est posée sur la lune le 19 avril 1967.

- le 20 novembre : arrimage du Lem à la capsule.

Le 1er décembre, Juliette est heureuse : elle a obtenu une très bonne note en Anglais.

Avec ses camarades les discussions ont pour thèmes : les jeunes et l'amour, la mixité, l'ambiance dans les classes, le capitalisme, le jazz...

En permanence, le surveillant est très sévère : personne ne doit dire un mot, ni demander des renseignements à ses camarades, ni se retourner. Juliette décide de l'appeler "Chocorêve" car il est toujours habillé de son costume marron.

Le frère de Juliette vient de s'acheter un disque dont elle entendra parler longtemps. Il s'agit de TOMMY des WHO. Il le passe à longueur de journée et le fait hurler.....

Elle aimerait aller en Angleterre avec Annie l'été prochain. Mais elle sait qu'il faudra convaincre sa mère et ce ne sera pas du tout facile.

D'après son horoscope de la semaine, il faut y aller ....

A la bibliothèque du lycée, Juliette choisi "Le silence de la mer" de VERCORS.

Elle recopie sur son petit carnet une Ballade de GUILLEVIC :

Tous les ruisseaux du sol

Penchent vers sa demeure

Tous les chevaux des plaines

Montent vers sa fenêtre

Tous les oiseaux des bois

Sont beaux de son bonheur

Et les choses de peu

Lui gardent souvenir.

vendredi, 02 novembre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (6)

Au début du mois de décembre, Juliette se rend dans le bureau du Conseiller en Orientation avec Martine car elle pense déjà à son avenir.

Il fait très froid, il neige depuis hier soir.

Quelques élèves manquent à cause de cette neige et de la grippe qui commence à faire quelques victimes.

En cours d'anglais, la professeur a apporté un disque des Beatles. Elle écrit les paroles de la chanson : "When I'm sixty four" sur le tableau noir. Elle demande aux élèves d'écouter ce morceau, de chanter avec le disque et d'essayer de traduire. Juliette aime beaucoup cette professeur car elle n'est pas du tout sévère. Un jour, elle est arrivée en cours avec un verre de ses lunettes cassé. Elle leur a montré en passant son index à travers la lunette et tout le monde s'est mis à rire... Elle également.

En cours de musique, le professeur engage une conversation sur le jazz en l'illustrant avec quelques disques qu'il a apportés. Juliette apprécie beaucoup ses cours.

En sortant du lycée ce jour là, elle rend visite à Martine qui est malade. Elle est accompagnée de Marie Claire. Martine est très contente de les voir car elle s'ennuie seule à la maison. Dans deux jours elle pourra reprendre les cours. Sa mère les reçoit gentillement et leur propose quelques biscuits avec un jus de fruits. Puis c'est au tour d'Aliette de manquer les cours.

Alain a l'air de s'intéresser à Juliette. C'est ce qu'elle pense après 3 mois passés dans la même classe que lui.

Elle écrit sur son petit carnet à la date du 19 décembre : "je l'aime de tout mon coeur. Je crois que je ne pourrais pas le détester. La première fois que je l'ai vu, je l'ai remarqué tout de suite. A la rentrée, quand j'ai vu qu'il était dans ma classe, j'étais très très contente. Je confierai tout à Aurélie par ce petit carnet. J'ai confiance en elle. Je voudrais qu'elle m'aide à connaître Alain mais j'ai peur de tout gâcher, j'ai peur qu'il ne soit pas à fréquenter".

Lise lui avait confié qu'il avait déjà bien vécu et d'autres secrets qui lui ont fait mal. Juliette voit plutôt Alain comme un garçon qui a envie d'être libre, débrouillard, avec des idées bien arrêtées.

Bientôt ce sera Noël. Juliette cherche les adresses de ses camarades partout dans sa chambre. Elle voudrait leur envoyer une carte. Elle pleure de rage car elle ne les trouve plus. Elle est soulagée quand elle s'aperçoit que son carnet d'adresses est dans le placard. Ouf !

mardi, 30 octobre 2007

NOUVELLE VIE

J'ai laissé une partie de moi

Des rires, des peines, des joies,

Dans ce coin de mon beau pays

Où je suis née et j'ai grandi

Je suis partie sans un mot

Seule, un sac sur le dos

Mon avenir était ailleurs

En moi des petites lueurs

Et déjà assez de bagages

Pour avancer dans la vie sans ravages

J'ai découvert de nouveaux visages

J'ai profité de tous les avantages

De ma nouvelle vie dans la ville.

Cette ville, c'était ta ville.

(14/10/2007)

lundi, 29 octobre 2007

EN 1965, COMMENT VOYAIT-ON LA FEMME DE L'AN 2000 ?

La femme de l'an 2 000 n'aura plus lieu d'être jalouse de la secrétaire de son mari laquelle aura également l'avantage de ne plus jamais se tromper en prenant sous la dictée. Ce sera probablement une petite boîte grise dotée d'une mémoire magnétique et capable de transformer en phrases écrites les sons qu'elle entendra.

Voilà un des aspects du travail dans le monde de demain, travail conditionné par ce mot magique : automation. C'est-à-dire par des machines qui marcheront toutes seules. L'homme est lent, il se trompe, les machines sont rapides et infaillibles. Pour calculer la densité des électrons et l'énergie contenue dans une molécule d'azote, il faudrait 8 siècles à un homme armé de papier et de crayons, 70 ans s'il dispose d'une machine à calculer ordinaire, une semaine s'il fait faire l'opération par une calculatrice électronique.

Mais ce n'est pas aussi simple car finalement rien n'est plus "bête" qu'une machine. Le tout est de savoir s'en servir. C'est pourquoi si le temps de travail de demain se réduit, la fatigue nerveuse née du travail s'accroîtra encore.

C'est pourquoi aussi on aura besoin de plus en plus de spécialistes. Certains techniciens des choses de l'avenir croient que l'on pourrait être amené à dresser des singes pour qu'ils effectuent les tâches subalternes ; dans un siècle, en effet, on ne trouvera plus de manoeuvres, de même qu'aujourd'hui il devient déjà difficile de se procurer une femme de ménage et à peu près impossible de découvrir un valet de chambre.

Demain, les salaires seront plus élevés et les loisirs plus abondants. La semaine de travail ne descendra peut être pas en dessous de 5 jours mais la durée des journées de travail pourrait être raccourcie ; en 1910, le Français moyen travaillait 190 000 heures dans sa vie, tandis qu'aujourd'hui (en 1965), ce temps a été ramené à 90 000 heures et que dans l'avenir il baissera encore.

L'âge de la retraite sera avancé. Les vacances seront plus longues, la scolarité sera obligatoire jusqu'à 18 ans. Les professeurs devront périodiquement retourner à l'école, comme les ingénieurs, car les connaissances iront de plus en plus vite et, pour rester au courant, ils devront deux ou trois fois dans leur vie recommencer leurs études.

Et comme les équipements collectifs (hôpitaux, autoroutes, téléphones etc ...) auront de plus en plus d'importance, nous ne risquerons pas hélas de devoir céder au fisc une part moins grande des fruits de notre travail.

jeudi, 25 octobre 2007

LE JOURNAL DE JULIETTE, LYCEENNE (5)

Pendant un mois Juliette n'écrit plus rien sur son petit carnet.

Puis l'hiver arrive avec ses journées maussades et le rythme des bilans et interrogations surprises dans toutes les matières enseignées.

Un lundi de novembre, elle écrit : "affreuse journée, maussade, bilan de maths, interro d'anglais. Un absent, Alain, sûrement à cause de son rhume, un coup de pompe comme il dit quelquefois ...".

Le mardi suivant, c'est la fête de Ste Catherine. Juliette note qu'aucun garçon de la classe ne souhaite la bonne fête aux filles. Elle les trouve plutôt froids. Lise et Michel sortent maintenant ensemble. Ils sont côte à côte dans la classe.

En cours d'anglais, chacun doit dire sa date de naissance. Juliette a un peu honte car avec Marie Claire, toutes les deux sont les plus âgées.

 

Alain et Martine ont une discussion au sujet de Dieu. Alain pense que la Bible est une histoire qu'un paysan a écrit un jour d'ennui. Il demande à Martine : "peux-tu me dire ce qu'est Dieu si ce n'est pas quelqu'un qui a un corps comme nous ?"

Martine lui répond qu'il ne faut pas s'occuper du catéchisme que l'on apprend dans l'enfance. Elle lui propose d'aller en parler à Monsieur le Vicaire avec elle.

Juliette écoute mais, malgré ses efforts pour vaincre sa timidité, elle n'intervient pas dans leurs bavardages. Elle est étonnée qu'Alain ne croit pas en Dieu mais accepte ses idées.

mardi, 23 octobre 2007

LA FRITURE

Maman prépare le repas de midi, nous l'aidons à mettre la table. C'est un beau jour de printemps. Le soleil brille.

Nous allons jouer dans la cour en attendant qu'elle nous appelle pour le repas. Soudain, derrière le mur de clôture, nous entendons le voisin qui crie. Nous appelons Maman qui sort de sa cuisine. La voisine se met également à crier. Nous ne pouvons pas savoir ce qui se passe car le mur nous empêche de voir. Ensuite, les cris sont étouffés mais ils continuent. Quelques minutes s'écoulent et nous entendons les pompiers arriver devant la maison. Nous n'osons pas bouger, nous sommes angoissés. La voisine sort de sa maison en courant, Maman est à la porte d'entrée. La voisine crie aux pompiers : "vite, c'est mon mari, vite !". C'est l'affolement.... Maman nous dit de rentrer.

Nous nous mettons à table avec la gorge nouée.

Le soir, nous apprenons que le voisin a renversé l'huile bouillante de la friteuse sur son bras et sa jambe. Comment est-ce possible ? Je suis angoissée. Dans ma tête j'imagine l'incident. Je ne comprends pas. Nous en parlons pendant plusieurs jours et Maman demande chaque matin des nouvelles à la voisine. Nous n'avons rien vu heureusement car je pense que les images de l'accident auraient marqué pour toute la vie le quartier.

 

dimanche, 21 octobre 2007

QUESTIONNAIRE (jeu)

Je réponds au questionnaire transmis par IRENE à LAURA qui m'a demandé également d'y participer. voici mes réponses :

Qu'as-tu envie de manger ? du chocolat

Qu'as-tu envie de boire ? du champagne

Qu'as-tu envie de regarder ? des photos dans mes albums

Qu'as-tu envie de lire ? des livres, des blogs

Où as-tu envie d'aller ? marcher dans la campagne

Qu'as-tu envie d'écouter ? mes disques préférés

Qui as-tu envie d'appeler ? au téléphone, mes parents, ma famille

Qui as-tu envie d'embrasser ? ceux que j'aime

Qu'as-tu envie de prendre ? un peu de vacances

Qu'as-tu envie de crier ? Je fais ce que je peux

Qui as-tu envie de voir ? la ville de mon enfance

A qui as-tu envie de te confier ? A mes amis

Qu'as-tu envie de changer ? quelques meubles

As-tu envie de pleurer ? Non

A quoi as-tu envie de croire ? à l'amour

As-tu envie d'être indifférente ? quelquefois

Qu'as-tu envie d'aller voir au cinéma ? Le coeur des hommes 2

Qu'as-tu envie d'acheter ? un gros pull

Qu'as-tu envie de dire à la personne que tu aimes ? reste près de moi

Je passe le relais à tous ceux qui veulent bien jouer....

 

 

vendredi, 19 octobre 2007

TROIS HOMMES DANS UN BATEAU (JEROME K. JEROME - 1859-1927 -nationalité anglaise)

Balancez le superflu, mes amis. Il faut qu'il soit léger, le bateau qui vous emporte au fil de la vie. Emmenez avec vous le strict nécessaire : un vrai foyer, des plaisirs simples, quelques amis dignes de ce nom. Quelqu'un que vous aimez et quelqu'un qui vous aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, de quoi vous nourrir et vous vêtir. Et à boire, un peu plus que de raison, car la soif est chose dangereuse.

mercredi, 17 octobre 2007

JE PENSAIS

Je pensais que l'eau de la rivière était claire

Je pensais que mon jardin serait toujours vert

Je pensais que les oiseaux ne chantaient que pour moi

Je pensais que le monde tournait toujours à l'endroit

Je pensais qu'il suffisait de se lever chaque matin

Pour avoir dans les yeux un soleil radieux

Je ne pensais pas trouver un jour sur mon chemin

Des assassins vagabonds qui rendent le coeur tout bleu

Je ne pensais pas que j'aimais tant la tramontane

Je ne pensais pas que j'aimais tant l'orage

Je ne pensais pas que le soleil brillait derrière les montagnes

Je ne pensais pas que je retrouverai tant de courage.

(17/10/07)